
Après les jours de deuil, viennent les souvenirs heureux.
Nous avons laissé passer quelques jours. Le temps du silence, de l’émotion, du recueillement.
Aujourd’hui, nous pensons à Michel Schiler, il est difficile de rendre hommage à tout ce qu’il a été – pour ce festival, pour tant d’artistes et d’ami.es.
Michel était l’un des créateurs du festival. Il en a façonné l’esprit, le rythme, les exigences, avec discrétion mais avec une conviction profonde. Sa vision, son engagement, sa fidélité ont marqué durablement cette aventure.
Victor Hugo écrivait :
« Le monosyllabe a une étrange capacité d’immensité : mer, nuit, jour, bien, mal, mort, oui, non, dieu. »
On pourrait y ajouter : jazz.
Merci, Michel, pour ton travail, ton amitié, ta sincérité. Tu laisses une empreinte lumineuse au Festival Au grès du jazz parce que tu fais partie de son histoire. De notre histoire.
Nous te rendrons des hommages, fidèles à ton image : simples, sensibles, habités.
Nous gardons précieusement ton Astrid.
Toute l’équipe du festival Au grès du jazz